Le 9 avril 2003 avec la chute du régime de Saddam s’installe à Bagdad une force d’occupation. Dans ses bagages arrive dès le 21 le CPA (administration militaire provisoire) –dirigé par
le Général à la retraite Jay M. GARNER- et, pour la première fois depuis 1990, son corolaire en termes de renseignement : une implantation permanente de
Parlant couramment l’arabe puisque baignant dès sa naissance dans la culture, Charlie est un officier expérimenté qui a notamment été en poste à Bahreïn au milieu des années 80, à Bagdad –déjà- juste avant la 1ère guerre du Golfe, puis chef de station au Caire au début des années 2000.
Cette connaissance profonde du monde arabe et de l’Irak le propulse en 2002 responsable des opérations de renseignements et de sabotage contre l’Irak. Il est alors basé à Bahreïn et coordonne ses actions avec le CENTCOM avant et pendant l’invasion.
C est sous sa supervision que Tom S. -un ex béret vert d’une quarantaine d’années chef de la base avancé de
pour maintenir une voie de communication, ce réseau connaitra un relatif succès lors de l’invasion en désignant en quasi temps réel les cibles de bombardement à l’aviation de la coalition.
La station de
Les objectifs de SEIDEL sont clairs :
1- Mettre fin au chaos naissant en repérant les futurs responsables politiques irakiens
2-Capturer les anciens gouvernants et ainsi empêcher un soulèvement baasiste
3- Apporter son aide à l’Iraq Survey Group créé en Mai dirigé et par David KAY pour faire toute la lumière sur les différents programmes d’arme de destruction massive irakiens
4- Assurer le volet renseignement de l’Autorité provisoire de la coalition en Irak (CPA)
C’est d’ailleurs le 11 mai 2003 que, sur proposition insistante de Donald RUMSFELD et Dick CHENEY, le président BUSH nomme L. Paul BREMER à la tête de cette autorité.
BREMER arrive avec une lettre de mission particulièrement claire ; et la met en pratique dès les 16 et 23 mai avec les deux premiers ordres concernant la « dé-baasification » de la société et la dissolution de l’armée irakienne.
Ces ordres apparemment dictés par la frange néo-conservatrice au sein du département de la défense sont signés sans que le CoS ne soit consulté.
Dès leurs parutions SEIDEL, et GARNER -qui est encore sur place- ont beau protester dans le bureau de BREMER en arguant que ces militaires sans emploi vont être les meilleurs fantassins de la rébellion, celui-ci reste ferme en évoquant des ordres directs du Secrétaire à la défense.
En se passant ainsi de l’avis de
Charlie SEIDEL –comme il l’avait d’ailleurs toujours prévu- quitte Bagdad après 2 mois et est nommé chef de la plus importante station de
1 commentaire:
Excellent premier article! on attend la suite!
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